- Durée : 35 min
- France
- Jeune public
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Fabrizio Rosselli
Blouse noire, chapeau de paille, un personnage manipule des seaux avec un souci de perfection qui n’appartient qu’à lui. Lorsque l’imprévu surgit, les seaux deviennent des objets à jouer et à inventer, ouvrant la porte d’un monde absurde et onirique, entre folie et tentative de dignité...
Avec Bakéké (« seau » en haïtien), Fabrizio Rosselli s’inspire de la gestuelle des malades mentaux qui est infiniment proche de l’art clownesque sans le savoir ; si bien que le clown est proche du fou en le sachant, lui. Son personnage burlesque manipule des seaux avec un souci de perfection qui n’appartient qu’à lui : il semble rechercher une organisation optimale qui ne le convainc jamais. Alors, il fait, défait, recommence avec obstination. Cet impromptu poétique et ludique rend le spectateur léger et tellement semblable car au fond, n’est-on pas un peu fou, comme lui ? Et n’est-ce pas là, du reste, la fonction majeure du clown : permettre de plonger dans l’unité humaine et non dans ce qui nous divise, atteindre d’emblée notre profonde ressemblance... ?
Distribution et mentions légales
Conception, jeu : Fabrizio Rosselli
Regard extérieur : Etienne Manceau
Production : Claire Thevenet
Soutiens : Le Lido (Toulouse) ; La Grainerie (Balma)
Crédit photo : Francis Aviet
Plus d'infos
- Lieu de captation : Square Jean Jaurès
- Collection : Mimos 2019